Le 3 janvier 2007, Joseph Kabila déclarait son patrimoine à la Cour Suprême de Justice. 

Il venait d’être élu au suffrage universel et conformément à l’article 99 de la Constitution, il déposa la déclaration écrite de ses biens, signée de sa main, à la Cour Suprême de Justice ; déclaration qui avait par la suite été transmise par la Cour à l’administration fiscale. Selon les prescrits de l’article 99 de la Constitution, avant leur entrée en fonction et à l’expiration de celle-ci, le président de la République et les membres du gouvernement sont tenus de déposer, devant la Cour constitutionnelle, la déclaration écrite de leur patrimoine familial, énumérant leurs biens meubles (y compris actions, parts sociales, obligations, autres valeurs, comptes en banque), leurs biens immeubles (y compris terrains non bâtis, forêts, plantations et terres agricoles, mines et autres immeubles) avec indications des titres pertinents. Faute de cette déclaration, endéans les trente jours, la personne concernée est réputée démissionnaire.
Au lendemain de sa déclaration, ses détracteurs avaient estimé que Joseph Kabila était “embarrassé” à l’idée d’énumérer tous les biens meubles et immeubles acquis “indûment” par lui et sa fratrie en l’espace de six ans. Ses détracteurs avaient même fait savoir que l’homme d’affaires israélien Dan Gettler (affairiste favori du régime et généreux donateur lors de la campagne de Kabila en 2006) lui servait de prête-nom dans plusieurs intérêts bancaires, miniers et pétroliers… Dans son article datant du 27 août 2015, le site www.sanslimitesn.com (dont le classement est présenté comme une compilation peu orthodoxe de sources hétéroclites), classait Kabila 6ème du Top 10 des présidents africains présumés les plus riches en 2015 (http://sanslimitesn.com/classement-2015-les-10-presidents-africains-les-plus-riches/), lui attribuant une fortune estimée à 250 millions de dollars américains.

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