Ce jour-là, à Lisbonne (Portugal), le président angolais José Eduardo Dos Santos et le chef de l’UNITA, Jonas Savimbi, signaient solennellement l’accord de paix censé mettre fin à 16 ans de guerre civile en Angola. C’était en présence de James Baker (secrétaire d’État américain), d’Alexandre Bessmertnykh (ministre soviétique des Affaires étrangères), de Javier Pérez de Cuéllar (secrétaire général des Nations unies) et de Yoweri Museveni (alors Président de l’Organisation de l’unité africaine).
L’accord conclu prévoyait l’instauration d’un cessez-le-feu, la fusion des troupes belligérantes en une seule armée nationale et l’organisation d’élections pluralistes avant la fin de 1992. Les premières élections présidentielle et législatives pluralistes de l’Histoire d’Angola furent organisées en septembre 1992, mais l’UNITA de Jonas Savimbi accusa le gouvernement de fraude électorale et décida de se retirer des Forces armées unifiées. L’ONU ayant jugé les élections “dans l’ensemble libres et équitables”, le refus de l’UNITA d’en accepter les résultats aboutit à la reprise de la guerre.
Le 31 mai 1991, signature de l’Accord de paix – historique – après 16 années de guerre civile en Angola.

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