Ce jour-là, Joseph Kabila prêtait le serment constitutionnel devant une dizaine de chefs d’Etat africains et autres sommités internationales et nationales. Ce serment sanctionnait son élection au suffrage universel (contre Jean-Pierre Bemba, au deuxième tour) après la longue transition politique du schéma 1+4 (un Président et 4 Vice-présidents). Il fut accompagné de vingt et un coups de canon et les insignes et symboles du pouvoir, en l’occurrence la Constitution et le flambeau de la République, lui étaient remis par les hauts légataires judiciaires, suivis par les chefs coutumiers venus de toutes les provinces de la RD Congo.
Puis, s’en était suivi le discours solennel à la Nation dans lequel le Président Joseph Kabila avait annoncé les grandes lignes du programme d’action qu’il entendait mener pendant les 5 années de son mandat. C’est ce jour-là qu’il annonça (a) la “fin de la récréation et la Tolérance Zéro”, mais aussi les (b) les “Cinq chantiers” (articulés autour des volets infrastructures, eau et électricité, santé et éducation, habitat et logements sociaux et emploi). Réélu en 2011, les “5 chantiers” se muèrent en “Révolution de la Modernité” et sa politique de “Tolérance Zéro” avait été remise en cause, d’aucuns estimant que l’impunité avait toujours sa place au pays et qu’il existait encore des “kuluna” en cravate (ces fonctionnaires cupides et voleurs qui détournent les deniers publics).
Le 6 décembre 2006, cérémonie solennelle d’investiture de Joseph Kabila.

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