Le 17 mai 1997, prise de Kinshasa par l’Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération (AFDL) de Laurent-Déisré Kabila.

C’est ce jour-là que les troupes de l’AFDL, conduites par le général rwandais James Kabarebe, entraient dans Kinshasa, marquant ainsi la fin de la guerre dite de “libération”. Mobutu et toute sa suite avaient abandonné la capitale la veille, fuyant la “force de frappe” des “Kadogo” (enfants soldats) de Laurent Désiré Kabila. Ce dernier s’autoproclama le même jour, à partir de Lubumbashi où il était, Président de la nouvelle République démocratique du Congo.
Laurent-Désiré Kabila et l’AFDL héritèrent ainsi d’un pays en piteux état. Avec ses compagnons de route (qu’il qualifiera plus tard de “conglomérat d’aventuriers”), il suscita beaucoup d’espoir, surtout lorsqu’il restaura l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire national et fit traduire certains bonzes du nouveau régime devant les cours et tribunaux. Mais une année après, en désaccord avec ses alliés rwandais, LD Kabila décida de dissoudre l’AFDL dont les aigris ne tardèrent pas à se retrancher à l’est du pays où ils créèrent un nouveau mouvement armé, le Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD).

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