Le 12 mai 1997, chute de la cité de Kenge, dernier bastion de la Division Spéciale Présidentielle (DSP) de Mobutu. 

Le dernier point de résistance pour les forces de l’AFDL de LD Kabila a été constitué par la ville de Kenge, point crucial sur la route d’accès à la capitale (à 268 km de Kinshasa). C’est là que l’état-major zaïrois avait déployé un imposant contingent composé d’environ 3.000 hommes de la Division spéciale présidentielle (DSP), de la garde civile, mais aussi quelques dizaines de mercenaires des unités angolaises de l’UNITA. Des troupes bien payées en centaines de dollars.
La bataille de Kenge était la première “véritable” bataille livrée par les forces de l’AFDL depuis le début de la guerre en octobre 1996. Il y avait eu, pendant plus d’une semaine, d’intenses combats et une résistance farouche de la part de la DSP. Mais grâce à une manœuvre de contournement à travers un gué, les soldats de la DSP finirent par être encerclés et mis en déroute. L’essentiel des troupes de l’AFDL avait pris la route de Kananga et celle de Tshikapa à travers la ville de Kikwit. Et d’autres étaient arrivés de l’Angola (les fameux “tigres” katangais). Et la ville tomba ce 12 mai. Cette défaite avait certainement convaincu les fidèles de Mobutu que tout était perdu. Et quatre jours après, l’AFDL de LD Kabila était aux portes de Kinshasa, la capitale

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