Le premier cœur artificiel était greffé chez un patient ce jour-là au Texas Medical Center de Houston (USA). Malheureusement, le greffé décéda après seulement 4 jours. Ce premier cœur artificiel était mué de l’extérieur par un compresseur de 250 kilogrammes, et donc ne restait qu’un palliatif. L’idée du cœur artificiel était née du fait qu’on ne disposait pas de donneurs en nombre suffisant pour répondre aux besoins des transplanteurs. Pour les chirurgiens, il fallait donc au minimum disposer d’un substitut mécanique pour attendre un éventuel cœur “transplantable”.
C’est seulement en 2008 que le professeur Alain Carpentier (à Paris) a réussi la greffe d’un cœur total sans compresseur extérieur. Depuis lors, la notion de greffe d’un cœur artificiel a pris un véritable sens matériel. Ce cœur artificiel, appelé Carmat, et a été conçu et développé en collaboration avec des électroniciens et des micromécaniciens. Il restitue les flux sanguins physiologiques, est peu sujet aux thromboses et reste morphologiquement compatible avec les deux tiers des receveurs potentiels. Il est commercialisé entre 140.000 et 180.000 euros, soit à peu près le coût d’une transplantation cardiaque. A ce jour, on estime qu’il a déjà été posé chez plus de 1.300 patients dans le monde.
Le 21 avril 1966, des chirurgiens pratiquent la première implantation d’un cœur artificiel sur un humain.

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