Le 26 mars 2009, le président Nicolas Sarkozy se rend en RD Congo. 

C’était la première visite d’un Président français à Kinshasa (RD Congo) depuis 1984. Kinshasa avait été la première étape d’une mini-tournée qui l’avait conduit ensuite au Congo Brazza et au Niger. A son arrivée à l’aéroport international de Ndjili, Nicolas Sarkozy fut accueilli par le Premier ministre congolais (Adolphe Muzito), les membres du gouvernement et le gouverneur de la ville de Kinshasa (André Kimbuta). Nicolas Sarkozy avait par la suite été conduit au Palais de la Nation où l’attendait le président Joseph Kabila, avec lequel il s’était rapidement retiré pour un entretien à huis clos. Ensuite, en début d’après-midi, les deux personnalités s’étaient rendues au Palais du Peuple où Nicolas Sarkozy avait fait un discours devant les parlementaires congolais.
Devant le Parlement, Sarkozy s’était longuement attaché à lever les malentendus suscités en RD Congo par sa proposition, faite en janvier 2009, en faveur d’un partage “de l’espace” et des “richesses” minières entre la “grande” RD Cong et le “petit” Rwanda voisin. Dans un discours aux termes soigneusement pesés, il avait salué la “décision courageuse” du président Joseph Kabila d’avoir invité le Rwanda à l’opération militaire conjointe lancée en janvier pour nettoyer l’Est du pays des groupes armés, notamment les FDLR. Il avait suggéré à tous les pays de l’Afrique des Grands lacs de donner un “nouvel élan” à leur coopération économique autour de “projets qui fédèrent” en matière de transports ou d’énergie. Enfin, saluant “un géant” africain, Sarkozy avait martelé que “la vocation du Congo n’était pas d’être le maillon faible de l’Afrique centrale” et avait dénoncé le “gâchis” d’un pays qui a “la fortune à portée de main” mais “reste pauvre”.

Laisser un commentaire