Ce jour-là, les sept pays impliqués dans le conflit en RD Congo entament un premier retrait de 15 kilomètres de part et d’autre de la ligne de front cartographiée par la Monuc. L’on assistait à un repli d’un contingent de 600 soldats de troupes ougandaises à Buta (ancienne Province Orientale) et plus de 800 soldats rwandais de la localité de Pweto (dans l’ex-Katanga). S’agissant des alliés du gouvernement congolais (les angolais, zimbabwéens et namibiens), le mouvement de désengagement s’était fait le long de la rivière Ubangi.
Depuis le déclenchement de la “deuxième guerre de libération” en 1998, sept pays africains s’étaient précipités dans les combats, constituant deux coalitions qui s’étaient affrontées sur le sol congolais. D’un côté, les troupes gouvernementales, les milices rwandaises Interahamwe et les ex-Forces armées rwandaises (ex-FAR), les milices tribales congolaises Maï-Maï, appuyées par l’Angola, la Namibie, le Zimbabwe; et de l’autre, des factions rebelles congolaises, rivales entre elles, soutenues tour à tour, selon leurs intérêts, par le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi. Après ce retrait de 15 kms de la ligne de front, la Monuc était par la suite parvenue à mettre les parties en conflit ensemble et des accords bilatéraux furent signés entre RDC-Rwanda et RDC-Ouganda ; conduisant ainsi les troupes étrangères à se retirer définitivement du sol congolais fin 2002.
Le 15 mars 2001, début du désengagement des belligérants dans le conflit RD-congolais.

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