15 Mars 1997 – 15 Mars 2018 : 21 ans jour pour jour depuis que les forces de l’AFDL de Laurent Désiré KABILA s’emparaient de Kisangani, la troisième ville du Zaïre.

SOUVENIR… SOUVENIR…
 
Kisangani tombait en début d’après-midi sans coup férir après avoir été pillée la veille par les FAZ. Il faut dire qu’après avoir mis à sac la ville, les soldats de l’armée régulière l’avaient abandonné à environ 130 mercenaires Serbes qui n’avaient pas tardé à s’engouffrer dans 4 hélicoptères pour quitter également Kisangani, laissant la première ligne de front à quelques 6.000 combattants Hutus issus des ex-FAR et des Interahamwe. Ces derniers, sans approvisionnement et sans soins, subirent de lourdes pertes, entraînant plus de 500 blessés. Ils finirent par décrocher.
La tant attendue bataille de Kisangani n’avait pas eu lieu malgré la surmilitarisation de la ville et la planification par le gouvernement Kengo à partir de Kisangani d’une contre-offensive “totale et foudroyante” visant au finish la reconquête des villes tombées cinq mois auparavant, notamment Uvira, Bukavu, Goma. Les Forces Armées Zaïroises et leurs supplétifs seront chassés sur 230 km de la ville par les forces de l’AFDL. Ce fut un grand tournant dans cette guerre car la prise de Kisangani avait provoqué des remous à Kinshasa au sein de la population, et surtout au sein de la classe dirigeante de l’époque. Trois (3) jours après la prise de Kisangani, le gouvernement Kengo tombait sous l’instigation du Haut Conseil de la République – Parlement de Transition et pendant ce temps Mobutu avait repris son lit d’hôpital à Monaco.

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