Cette résolution avait été présentée au Conseil de sécurité à l’initiative de la France, en étroite concertation avec d’autres partenaires au sein du Conseil (en premier lieu, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la Belgique). Elle marquait la “détermination” de l’ensemble de la communauté internationale à mettre fin à la menace que faisaient peser les groupes armés rwandais sur les populations civiles congolaises dans l’Est de la RD Congo et la stabilité régionale. Elle constituait donc un signal clair et un avertissement supplémentaire à l’encontre de ces groupes armés sur la nécessité de déposer les armes sans délai ni condition.
Cette résolution avait produit une grande agitation dans les rangs des rebelles rwandais FDLR. Quelques mois après, leurs leaders Dr. Ignace Murwanashyaka (Président) et Straton Musoni (Vice-président) furent arrêtés en Allemagne, et condamnés respectivement à 13 et 8 ans de prison pour crimes commis dans l’Est de la RD Congo. Aujourd’hui, plus d’un observateur estime que cette résolution des Nations Unies et les opérations militaires contre les FDLR n’ont pas permis de démanteler cette rébellion. Bien au contraire, les rebelles ont multiplié les crimes contre les populations à l’Est de la RD Congo.
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