Ce jour-là, à 21h50, Joseph Vissarionovich Djougachvili (appelé Staline, ce qui signifie “homme d’acier” en russe) meurt dans sa maison des environs de Moscou, victime d’une hémorragie cérébrale. Il est alors âgé de 73 ans. Il avait dirigé la Russie pendant plus de 20 ans. Sa mort est restée un mystère jusqu’à ce jour. En effet, au soir du 28 février, Staline avait réuni dans sa maison plusieurs membres du bureau politique du parti Communiste, dont Beria et Nikita Khroutchev, et leur entretien avait duré jusqu’à 4h du matin. Une fois ses invités partis, Staline s’était rendu dans sa chambre mais le lendemain (1er mars) à midi, ses gardes du corps ont commencé à s’inquiéter parce qu’il ne sortait pas de ses appartements et ne convoquait personne. D’après le règlement, les gardes n’avaient pas le droit de pénétrer chez lui sans être convoqués. Finalement, un garde se décida de pénétrer dans ses appartements vers 23h et découvrit Staline gisant au sol, vivant mais incapable d’articuler un seul mot.
Apeurés, les gardes tentèrent de joindre, sans succès, monsieur Beria (haut cadre du parti Communiste) dont l’autorisation était nécessaire pour convoquer les médecins. Beria demeura longtemps injoignable et introuvable et les autres membres du bureau politique avaient peur d’assumer la responsabilité. C’est ainsi que Staline est resté seul toute la nuit, à moitié paralysé et sans aucun secours. Ce n’est que le matin du 2 mars que Beria fut trouvé et donna l’ordre de faire venir les médecins. Ces derniers tentèrent le tout pour le tout, pendant 2 jours, sans succès. Le 5 mars, Staline ouvrit soudain les yeux, promena son regard sur l’assistance et leva le bras gauche dans un geste menaçant, comme s’il eût voulu montrer quelque chose tout en haut, puis il s’éteignit quelques instants plus tard. Les témoins se souviennent que ce jour-là, Beria avait l’air d’être sûr qu’il allait succéder à Staline, mais il fût arrêté et fusillé peu de temps après. C’est plutôt Nikita Khroutchev qui succéda à Staline.
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