Ce jour-là, en prélude de la formation de la nouvelle armée congolaise conformément aux prescrits du Dialogue Intercongolais, le RCD-Goma procède à la nomination de 9 généraux, 28 colonels et 48 lieutenants-colonels. Furent promus au rang de Général de division le président du RCD à l’époque (Adolphe Onusumba), le chef d’état-major de l’ANC-RCD (Sylvain Buki) et l’ancien chef du Haut Commandement Militaire du RCD (Jean-Pierre Ondekane). Malik Kijege et Gabriel Amisi (Tango Four) furent nommés généraux de brigade.
Huit mois après, lors de la formation de la nouvelle armée (Forces Armées Congolaises, FAC, qui deviendront FARDC), Joseph Kabila signa des décrets de nomination qui concernaient 31 officiers provenant de l’ancienne armée gouvernementale, des ex-mouvements rebelles et de la milice traditionnelle Maï-Maï. Ainsi, le Lieutenant général Liwanga Mata Nyamunyobo (issu du gouvernement de Kinshasa) fut nommé Chef d’état-major général de l’armée congolaise. Il était secondé par quatre adjoints, parmi lesquels 2 étaient issus des deux principaux mouvements rebelles de l’époque : le général de brigade Bahuma Ambamba (du Mouvement de libération du Congo – MLC) qui avait la charge des opérations et le général de brigade Malik Kijege (du Rassemblement congolais pour la démocratie – RCD/Goma) qui était responsable de la logistique. Par ailleurs, le général-major Sylvain Buki du RCD-Goma devint le chef d’état-major de la force terrestre, la force navale fut confiée au général-major Dieudonné Amuli Bahigwa (du MLC), alors que la force aérienne était sous le général-major John Numbi (issu du gouvernement).
Laisser un commentaire