ON S’EN SOUVIENDRA… Et c’était un 7 août, comme aujourd’hui…
Le 7 août 1998, attentats simultanés des ambassades des Etats-Unis au Kenya et en Tanzanie. Et c’était l’acte de naissance du terrorisme international.
Ce jour-là, le Kenya et la Tanzanie sont plongés dans l’horreur avec l’explosion simultanée de voitures piégées devant les ambassades américaines de Nairobi et de Dar es-Salaam. Le bilan est très lourd : 4.500 blessés et 224 tués, dont 12 américains. La première explosion avait eu lieu à Nairobi, autour de 10h30, où la déflagration était si puissante que l’immeuble de bureaux de 5 étages mitoyen de l’ambassade n’était resté qu’un amas de béton. La grande majorité des victimes était des Kényans, mais on avait aussi enregistré la mort de 7 américains et l’ambassadrice des Etats-Unis (Prudence Bushnell) qui revenait d’une réunion, avait été aussi blessée. Quelques minutes après, des explosions presque simultanées eurent lieu devant l’ambassade américaine à Dar es-Salaam, faisant des centaines de blessés également. Les missions française et allemande, voisines, avaient été légèrement endommagées.
Ces deux attentats ont toujours été considérés comme étant l’acte de naissance du terrorisme à grande échelle minutieusement planifié sous la bannière de l’organisation Al-Qaïda. Après ces deux attentats, tous les regards avaient convergé vers un homme : Oussama Ben Laden, soupçonné de financer ces groupuscules et de les fédérer à travers son organisation, Al-Qaïda. Quelques jours après ces attentats, Bill Clinton avait ordonné le bombardement de plusieurs camps d’entraînement d’Al-Qaïda en Afghanistan ainsi que la destruction d’une usine chimique (en réalité un laboratoire pharmaceutique) au Soudan, où Ben Laden avait trouvé refuge en 1996. Trois ans après, Al-Qaïda commettait la pire attaque terroriste que l’humanité ait connue sur les tours jumelles de la Word Trade Center.
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