Ce jour-là, soit 92 ans après la tenue du Concile de Vatican I, le Pape Jean XXIII inaugure la première session du Concile de Vatican II dans la basilique Saint-Pierre-de-Rome. Cette gigantesque réunion rassemble plus de 2.000 ecclésiastiques et des experts non catholiques venus de 136 pays. Dès l’ouverture, le Pape prononce un “aggiornamiento” (une mise à jour) des dogmes de l’église catholique et fait savoir qu’il veut adapter le message de l’église au monde moderne pour la rendre plus proche des fidèles.
Le Concile de Vatican II va se dérouler sur 3 ans, en quatre sessions de 3-4 mois. Jean XXIII, son initiateur, mourra quelques mois avant l’ouverture de la deuxième session, en juin 1963. C’est Paul VI qui lui succédera et poursuivra les 3 sessions restantes. Après 3 ans de travaux, le Concile du Vatican II s’achève le 8 décembre 1965 et produit 16 textes, dont 4 “constitutions”, 9 “décrets” et 3 “déclarations”. Les deux “constitutions” célèbres du Concile de Vatican II resteront :
(a) La première “constitution” (appelée “Sacrosanctum concilium”) porte sur la liturgie et consacre la rénovation et la simplification des rites, permettant une plus grande participation des fidèles à la liturgie : les messes pouvaient désormais être dites en langues vernaculaires (locales) et pas nécessairement en latin (abandon progressif du latin);
(b) La deuxième, appelée “Lumen Gentium” (Lumière des nations), est un texte dogmatique, qui met notamment l’accent sur l’égalité entre les membres du “peuple de Dieu” (l’Eglise catholique reconnaissait désormais qu’il y avait, dans les autres Eglises chrétiennes, des “éléments de vérité”).
A retrouver également sur mon blog : www.babunga.alobi.cd
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