Ce jour-là, dans l’optique de mettre fin à la guerre qui sévissait à l’est de la RD Congo depuis août 1998, l’Angola, la RD Congo, la Namibie, le Rwanda, l’Ouganda et le Zimbabwe signent un accord de cessez-le-feu à Lusaka (Zambie) sous la médiation de l’OUA et de la SADC. L’Accord établit, pour la première fois, un dialogue entre les groupes rebelles du RCD et du MLC avec le régime de Kinshasa qui était traditionnellement opposé à un tel format. Il posait aussi les principes de base qui devaient présider au processus de paix en RDC : la cessation des hostilités et le retrait définitif des troupes étrangères du territoire de la RDC.
Mais Malgré les pistes de solutions que semblait dégager cet accord, il resta pendant longtemps lettre morte car Laurent Désiré Kabila avait refusé de l’appliquer. Pour lui, l’accord conférait “une sorte de légitimité à des rebelles manipulés et directement contrôlés par l’Ouganda et le Rwanda”. Il avait donc préféré l’enlisement dans une guerre que lui-même avait prévue “longue et populaire”. C’est seulement à sa mort en janvier 2001 et avec l’arrivée de Joseph Kabila que l’accord fut relancé. Dès son entrée en fonction, Joseph Kabila s’engagea fermement à faire appliquer l’Accord de Lusaka dans son intégralité et à organiser le dialogue politique qu’il préconisait. Le processus de paix entra alors dans une nouvelle phase qui aboutit au dialogue inter-congolais et à la mise en place des institutions de transition.
Le 10 juillet 1999, signature de l’Accord de cessez-le-feu de Lusaka.

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