Tout commence le 13 juillet 1997. Comme un conte de fées. Au cours d’un voyage entre Paris et Nice, le Prince Albert rencontre une hôtesse de l’air. Son nom : Nicole Coste. Elle est française d’origine togolaise. Au cours du vol, les jeunes gens sympathisent, se sourient. Elle lui offre son plateau-repas, il lui demande son numéro de téléphone – et l’obtient. Et c’est le début d’une jolie histoire d’amour.
Par la suite, Nicole retrouvera régulièrement le Prince Albert, non dans son palais juché au faîte du rocher monégasque, mais dans son appartement, plus discret. Ils dînent rarement au restaurant, passent le plus clair de leurs soirées en tête à tête. Quelques années après, au cours d’un dîner au palais, Albert présente sa dulcinée à son père, le Prince Rainier. “Voilà la personne dont nous avons parlé”, souffle-t-il. Mais son père, qui rêve d’unir son fils à une aristocrate de la bonne vieille Europe, n’est pas transporté d’enthousiasme. La Cendrillon africaine sent qu’elle n’est pas la bienvenue et regagne sa chaumière. Leur histoire continue pourtant, vaille que vaille, jusqu’au jour où, un an après les présentations officielles, Nicole tombe enceinte. Et le 24 août 2004, Nicole accouche d’un garçon à l’hôpital Saint-Vincent-de-Paul, à Paris. La Principauté de Monaco y envoie un émissaire médico-légal. Il prélève sur le nouveau-né un échantillon d’ADN. Le test de paternité se révèle positif. Et ce 6 juillet 2005, le Prince Albert reconnaîtra officiellement l’enfant, déclarant qu’il “assume entièrement ses responsabilités” face à une situation qu’il n’avait “ni envisagée ni souhaitée”.
Le 6 juillet 2005, le Prince Albert de Monaco reconnaît officiellement son fils Alexandre (23 mois) de naissance illégitime avec une française d’origine togolaise. Son fils héritera de sa fortune mais pas de la couronne.

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