Le 22 juin 1994, lancement de l’Opération Turquoise au Rwanda. 

Tout était parti du 6 avril 1994 lorsqu’un drame, parmi les plus terribles que le vingtième siècle ait connus, commençait au Rwanda. C’est la France qui alors lève sa voix au Conseil de Sécurité des Nations Unies, à travers son Ministre des Affaires Etrangères (Alain Juppé) qui reconnait dans ces tueries un génocide et réclame un sursaut de la communauté internationale. Le 20 juin, la France obtient l’aval d’intervenir au Rwanda à travers la résolution 929 du Conseil de Sécurité de l’ONU. Sept (7) pays africains acceptent aussi de se joindre à la France dans cette opération : Sénégal, Guinée-Bissau, Tchad, Mauritanie, Égypte, Niger et Congo.
Et ce 22 juin 1994, l’Opération Turquoise est lancée à partir de Goma, en RD Congo (à l’époque, Zaïre). L’objectif affirmé de cette opération était de protéger, dans une “zone humanitaire sûre”, les populations menacées aussi bien par le génocide que par le conflit militaire entre le FPR et le gouvernement intérimaire rwandais. L’ordre de mission de l’Opération Turquoise disposait que l’armée française devait pénétrer au Rwanda à partir de Gisenyi (dans le nord-ouest du Rwanda), et par Cyangugu (dans le sud-ouest du Rwanda). L’aéroport de Goma fut choisi pour servir de base logistique tandis que le détachement aérien était stationné à Kisangani. La force comptait 2.550 militaires de l’armée française et 500 autres venus des sept pays africains. Cette opération a été très critiquée à cause de l”attitude des militaires français à l’égard des génocidaires “Interahamwe”. L’Opération Turquoise prit fin le 22 août 1994, soit 2 mois après son lancement.

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